C’est après 3 heures 30 de vol que nous posons nos pieds sur le sol crétois. Nous sommes début mai et c’est ici le début du printemps. Ayant voyagé uniquement avec des bagages cabine, ce que nous privilégions de plus en plus, nous sortons directement de l’aéroport sans passer par la case « galère de récupération de bagages ». La température est douce, le ciel tout bleu et une petite brise bien agréable vient nous caresser le visage. Quelques coups d’oeil circulaires pour repérer notre loueur de voiture et nous voilà lancés sur la route. La conduite est un peu particulière mais je vais m’y faire. Nous faisons une pause resto sur la route avant de rejoindre notre ville d’attache, Chania. Chose très surprenante, nous pouvons observer plusieurs sommets enneigés depuis le bord de mer, et on a même pas pris nos après-skis.

Action numéro 1 avant d’aller trainer, nous nous installons dans notre logement. La petite maison promise sur le site est en fait un appartement au Rez de chaussée d’un petit immeuble. L’endroit n’a pas un charme extraordinaire mais les lieux semblent calmes.
La terrasse Opération « Top chef » Fabrice à l’apéro après une nuit blanche Nos voisines…

Nous passons le reste de la journée à trainer dans la vieille ville de Chania. L’endroit est très touristique et c’est le seul endroit où nous trouverons quelques petits commerces, histoire de faire quelques courses…
La journée suivante sera faite du même programme. Affaibli d’un terrible mal de crâne, je ne serai pas bien énergique pour cette première journée.
Comme à notre habitude, nous testons plusieurs terrasses de troquets sur le bord de mer.
Le réveil du jour suivant se fait plus en douceur. Nous sommes tous les deux en forme et partons pour une petite randonnée un peu plus au nord. C’est Manos, notre hôte, qui nous l’a conseillé ce matin. Il nous a en effet rendu visite à l’heure du petit dej. et nous a tuyauté sur les lieux sympas où randonner.
C’est après une bonne demie heure de route que nous arrivons au monastère Gouverneto. Nous avons juste le temps de profiter de la visite avant que 5 bus chargés de touristes bruyants envahissent les lieux.
Situé à l’extrémité nord-est d’Akrotiri et entouré d’un paysage composé de pistachiers, de thym, d’oliviers sauvages et de caroubiers, il s’agit d’un des plus anciens monastères d’Akrotiri.


C’est après une quinzaine de minutes de route sinueuse que nous rejoignons le point de départ de la randonnée. Il nous faudra nous affranchir d’un droit de passage puisque le parcours traverse un autre monastère, qui, celui-là, est fermé au public aujourd’hui.
Le chemin est bien balisé et nous mène jusqu’au bord de mer. Nous nous enfonçons dans une gorge profonde et étroite, tout de blanc vêtue.
Nous marquons une halte vers le milieu du parcours pour visiter la fameuse grotte, qui, de fameuse, n’a que la petitesse de ses entrailles.

C’est après quelques efforts supplémentaires que nous arrivons au bord de l’eau. L’endroit est calme, pas une âme qui vive par ici.
La remontée est plus sportive et nous marquerons quelques arrêts, histoire de retrouver notre souffle. En fait, plutôt le mien, de souffle, car Fabrice, lui, grimpe comme un cabri. Ayant rejoint le point de départ et ayant l’estomac qui cri famine, nous visitons le bord de mer et ne tardons pas à trouver un endroit bien sympathique pour se remettre en forme. C’est à Stavros que nous coupons le moteur pour nous rassasier de poisson grillé et d’octopuss, suivi de desserts bien (trop) sucrés. Nous faisons le tour du bled, histoire de digérer un peu. Il semble que le lieu est été utilisé lors du tournage du film « Zorba le grec ». Quelques photos l’approuvent sur la devanture d’une petite plage du même nom.


A suivre…