Ca y est, nous sommes enfin arrivés…
C’est après 3 vols et donc quelques heures passées en avion que nous posons enfin nos pieds gonflés sur le sol Birman.
Bien que sollicités de toutes parts dès la sortie de l’aéroport pour un taxi, nous décidons de prendre le bus de ville, histoire de nous fondre dans la foule locale. Loin d’être rempli, le bus nous emmènera jusqu’au centre de la ville en une petite heure seulement.
C’est ensuite grâce à notre application préférée « MAPS.ME » que nous rejoignons notre auberge de jeunesse. Le « BACKPACKER – Bed & Breakfast » propose des chambres très propres au 8ème étage. Un petit bar de terrasse nous permettra d’apprécier une vue des toits de la ville et de prendre un café avant d’aller arpenter les rues de la cité.
Nous habitons dans une grande rue relativement calme et bordée d’arbres et de plantes vertes. Le quartier est très sympas.
Après une petite ballade dans le marché nocturne sous une pluie diluvienne, nous nous posons dans un petit restaurant local, histoire de se remplir l’estomac (voir « Myanmar, qu’est ce qu’on y mange ?« )
1er jour
Cette nuit, nous avons dormi, dormi, dormi…
Nous ne partons visiter la ville qu’à midi après un petit café en terrasse. Nous décidons d’aller visiter la pagode Shwedagon, la deuxième plus grande du pays. Vêtu d’un short, j’ai tout d’abord dû m’acheter un longyi avant de pouvoir entrer et nous avons donc fait demi-tour vers le centre pour trouver la chose (il est obligatoire de se couvrir les jambes et les épaules pour entrer dans un lieu de culte).
Après nous être acquitté du droit d’entrée (10000 K/pers.), nous gravissons les grands escaliers qui mènent à la stupa principale. Arrivés en haut, nous découvrons une place immense et un nombre impressionnant de pagodes à 3, 5 ou 7 étages, des dorées, des blanches, d’autres peintes de scènes de vie.
A notre plus grande surprise, deux jeunes birmans nous demandent de bien vouloir poser avec eux pour une photo. Nous apprendrons plus tard que beaucoup de jeunes de province n’ont jamais vu d’occidentaux et revenir dans leur famille avec un cliché est pour eux une sorte de fierté synonyme de voyage et d’ouverture d’esprit. C’est donc le karma plein d’ondes positives que nous repartons chacun de notre côté.
Notre petite visite terminée, nous descendons dans le centre et faisons une halte bienfaitrice dans une gargote de bord de route. « Bienfaitrice » car il se met à tomber une pluie démentielle. Le ciel se vide de son toute son eau qui descend les rues et trottoirs en torrents. Nous profitons d’un accalmie pour rejoindre notre quartier et faisons une halte « grignotage » sur la route. Nous vous laissons découvrir une pâtisserie peu banale en Asie, une Pasteis de Nata, tartelette singulièrement portugaise, qui avait ravi nos papilles il y a quelques mois aux Açores.
Yangon by night :
JOUR 2
Aujourd’hui, le réveil se fait plus matinal, ce qui nous permet, pour le plus grand bonheur de Fabrice, de profiter du petit déjeuner de notre auberge. Nous faisons local et optons tous les deux pour des nouilles sautées aux légumes. Prêts à affronter l’humidité ambiante, presque pesante, nous partons pour la gare ferroviaire et prenons un billet pour le « Circle train » (voir article ici).
Quelques photos de mise en bouche :
De retour après ce périple de 3 heures, il est temps de trouver du carburant pour nos corps fatigués. Nous ferons aujourd’hui une halte dans le quartier indien et savourerons un délicieux poulet tikka marsala accompagné de quelques nan au fromage (voir « Myanmar, qu’est ce qu’on y mange ?« ).
Nous déambulons ensuite dans les petites rues du quartier. Chacune s’est attribuée une profession et c’est chez les plombiers que nous commençons. N’ayant encore rencontré aucun problème de tuyauterie, contrairement à d’habitude, nous quittons rapidement le paradis des tuyaux, baignoires et autres chasses d’eau pour nous retrouver dans le marché aux épices. L’air parfumé de mille épices nous ravi les papilles. Ici, tout est couleurs et senteurs, de quoi bouleverser tous nos sens.
Jour 3
Dernier jour à Yangon et donc dernier petit déjeuner à l’auberge. Une fois de plus, tout est très bon. Nous préparons nos sacs et les laissons à l’accueil afin de circuler plus librement dans la ville. Notre bus de nuit part à 20 heures et nous allons donc pouvoir profiter de l’ambiance citadine une journée de plus.
Après avoir libérés la chambre, nous partons en direction du musée. Le bâtiment est assez austère et nous franchissons le portail d’entrée sous la surveillance des gardiens (ou militaires).
La visite nous fait parcourir les 4 étages dans lesquels 2 grandes salles proposent des thèmes différents. L’une expose les tenues vestimentaires locales, de l’époque la plus ancienne jusqu’à nos jours, d’autres proposent toutes formes d’art, peinture ou poterie.
Ayant parcouru toutes les salles, nous marquons une pause dans la café restaurant du musée pour reprendre des forces. La cuisine est délicieuse et le café bienvenu.
La journée étant bien avancée, nous rejoignons l’auberge d’où un taxi nous attend pour le transfert à la gare routière. Il ne nous faudra pas moins de 2 heures pour la rejoindre sous une pluie battante et coincés dans les embouteillages. L’air est excessivement pollué et nous aurons même parfois quelques difficultés à reprendre notre souffle. Le dilemme est de trouver le bon réglage d’ouverture des fenêtres. Trop ouvertes, l’air est irrespirable et suffoquant, trop fermées, l’habitacle de la voiture devient un hammam surchauffé insupportable.
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